Cette publication permet de dresser un état des état des lieux actualisé des énergies renouvelables en France, avec une mise en perspective internationale.En croissance régulière depuis plusieurs années, les énergies renouvelables représentent 13,1 % de la consommation d'énergie primaire et 19,1 % de la consommation finale brute d'énergie en France en 2020.Parallèlement, leur poids dans l'économie française s'est accru : elles sont ainsi à l’origine, en 2018, de 8,6 Md€ d'investissement et de 68 000 emplois en équivalent temps plein.Très diverses, les énergies renouvelables en France regroupent une dizaine de filières. Le bois-énergie et l'hydraulique restent les plus développées, mais l'éolien et les pompes à chaleur sont parmi celles qui progressent le plus ces dernières années.Au sein de l'Union européenne, la France occupe la 17e position en 2019 pour la part d'énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie. En niveau absolu, la France est notamment, parmi les États membres, le deuxième producteur d'hydroélectricité, de biomasse solide et de biocarburants.
Ce bilan territorial dresse, en 8 pages, un état des lieux de la réalité du changement climatique dans le département du Nord. Celui-ci a été produit par l'Observatoire Climat des Hauts-de-France, en étroite collaboration avec le Département du Nord qui en est l'un de ses membres fondateurs. Ce feuillet est un précieux outil d'aide à la décision pour les territoires face à l'urgence écologique ! N'hésitez pas à le diffuser et à le partager !Des dynamiques existent dans le territoire, les énergies renouvelables se développent, constituant une véritable alternative aux énergies fossiles. Il est urgent et important de revoir nos modes de production et de consommation.Le Département du Nord a ainsi mis en place le 18 novembre 2019 la politique départementale "Nord Durable – pour un avenir écologique et solidaire" qui met au centre de l’action départementale la lutte contre le changement climatique, la préservation des écosystèmes et des ressources, l’économie circulaire pour des territoires durables et résilients, et une collectivité durable par les méthodes de fonctionnement de son administration.Cette édition 2019/2020 porte sur les dernières données disponibles à la date de rédaction. Certains chiffres ont pu être actualisés depuis, n'hésitez pas à consulter la rubrique "Mon Territoire" du site de l'Observatoire Climat. L'une des priorités étant de pouvoir disposer d'un panel le plus large possible de données chiffrées en lien avec le changement climatique à une échelle infra-régionale. Thématiques abordées : * CHANGEMENT CLIMATIQUE UNE RÉALITÉ OBSERVABLE DANS LE NORD (températures moyennes / niveau de la mer) * LE DÉPARTEMENT DU NORD PARMI LES PLUS VULNÉRABLES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE (exposition des populations aux risques météo-sensibles / aléa inondation / définition de l'effet de serre) * LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE DANS LE NORD (émissions directes par activité / focus par rapport au national / consommations d'énergie par secteur / émissions liées à la consommation / sols et biomasse) * ET DEMAIN ? (projections à 2100 des paramètres climatiques en Hauts-de-France / simulation topographique du niveau de la mer actuel à + 1 m)* LES DYNAMIQUES D'ACTION CLIMAT DANS LE NORD (énergies renouvelables / dynamiques territoriales - PCAET / des changements d'habitude pour tous / démarche "Nord Durable")
« La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l'histoire humaine - et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier », alerte le nouveau et historique rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES).Élaboré par 145 experts issus de 50 pays entre 2016 et 2019, avec des contributions additionnelles apportées par 310 autres experts, le rapport évalue les changements au cours des cinq dernières décennies et fournit un aperçu complet de la relation entre les trajectoires de développement économique et leurs impacts sur la nature. Le document propose également un éventail de scénarios possibles pour les décennies à venir.Lien vers le rapport complet (en anglais) : https://zenodo.org/record/6417333
À partir de l’analyse de séries longues, cette étude vise à examiner les évolutions de la ressource en eau renouvelable, ainsi que les déterminants qui influent sur son niveau.Les tendances d’évolution du volume d’eau douce renouvelable et des facteurs qui la constituent sont analysées pour la France métropolitaine et ses 34 sous-bassins. Sur la période 1990-2018, l’évolution du volume annuel est marquée par une baisse à partir de 2002 sur le territoire métropolitain et une hétérogénéité territoriale selon les sous-bassins. Entre 1959 et 2018, le changement le plus remarquable est l’augmentation de l’évapotranspiration à l’échelle annuelle et saisonnière : cette hausse s’observe dans la majorité des sous-bassins en automne et en hiver et dans tous les sous-bassins au printemps. Sur cette période, le volume annuel d’eau douce renouvelable qui provient des précipitations décroît dans 41 % des sous-bassins, presque tous situés dans le sud de la France. Les territoires les plus fragiles vis-à-vis de l’accès à l’eau pour ses différents usages se situent majoritairement dans l’ouest de la France.
La 6e extinction massive qui menace la diversité animale et végétale invite les pouvoirs publics, la société civile et les citoyens à agir à tous les niveaux. En France, à l’heure actuelle, 26 % des espèces évaluées sont considérées comme éteintes ou menacées et seulement 22 % des habitats d’intérêt communautaire sont dans un état de conservation favorable.Le Service de la donnée et des études statistiques (SDES) et l’Agence française pour la biodiversité (AFB) s’inscrivent dans cette démarche en informant et sensibilisant régulièrement l’ensemble des acteurs à la biodiversité par le biais d’indicateurs publiés sur le site de l’Observatoire national de la biodiversité (ONB). À partir d’une sélection de 27 indicateurs clés commentés, issus de cet observatoire, ce recueil s’attache à présenter, à un large public, l’état et l’évolution des écosystèmes, des habitats et des espèces françaises, ainsi que les pressions majeures que les activités humaines font peser sur la biodiversité.
Un bassin de mobilité est l'échelle locale sur laquelle les mobilités quotidiennes s'organisent. Son territoire regroupe un ou plusieurs EPCI à fiscalité propre, généralement autour d'un pôle d'attractivité (une grande agglomération par exemple).
Le rapport annuel 2022 du Haut Conseil pour le Climat fait le point sur l’évolution des émissions de gaz à effet de serre, la mise en œuvre des politiques publiques climatiques, les leviers pour l’action climatique en France, les impacts du changement climatique et des politiques d’adaptation. Il présente également les recommandations du Haut Conseil pour le Climat.
S’adapter aux impacts du changement climatique n’est pas simple et le sujet peut effrayer. Effrayer par l’ampleur et la sévérité des impacts dont nous entendons parler dans les médias et effrayer par la complexité des solutions. La prospective permet, pas à pas, de répondre à ces inquiétudes, notamment avec l’aide des services climatiques et avis d’experts dont nous disposons en France. Elle permet également de développer les pistes d’action adaptées à chaque cas.Chaque situation est en effet différente, chaque acteur, qu’il soit ministère, territoire, ville, commune, agence de bassin, grand réseau d’infrastructures, filière économique, entreprise, citoyen, public ou privé, individuel ou collectif, est concerné et met en œuvre les solutions qui lui conviennent.Le présent rapport montre, de manière aussi concrète que possible, des démarches et outils de prospective qui sont à votre disposition avant de les compléter par des exemples d’acteurs publics et privés qui s’y sont déjà engagés et qui, pour certains, mettent actuellement en œuvre les solutions qu’ils ont développées.La prospective permet d’anticiper comment et quand ils ont intérêt à agir. Comment, pour éviter les effets négatifs et identifier les opportunités de développement, et quand, puisque ces solutions ont souvent besoin d’un temps de concertation, de préparation et de mise en œuvre important. Ainsi, la prospective est un outil précieux au service de l’adaptation au changement climatique.
Ce plan d’action transfrontalier a été conçu conjointement par le Comté du Kent et le Département du Pas-de-Calais, partenaires du projet PASSAGE, et de nombreux acteurs impliqués sur chaque côté du Détroit du Pas de Calais/de Douvres.Le projet PASSAGE vise à développer une transition bas-carbone à l’échelle de 6 détroits européens et cinq régions frontalières maritimes. Ce plan d’action vise à accélérer la transition bas-carbone sur le Détroit du Pas de Calais/de Douvres, sur la base des éléments mis en évidence par l’étude sur les émissions carbonées développée par le cabinet I Care & Consult dans le cadre du projet PASSAGE. Après avoir défini le périmètre fonctionnel du détroit sur la base de ses principales activités, l’étude propose une évaluation des émissions générées par type d’activité. Parmi ces activités figurent d’un côté des activités propres à tout territoire et non spécifiques à un détroit (activités industrielles, urbaines et touristiques) ; de l’autre figurent les activités plus spécifiquement générées par le détroit, à savoir : - Les activités portuaires - Le trafic maritime - Le trafic lié au Tunnel sous la Manche - Le trafic terrestre (routier, ferroviaire, fluvial) généré par les ports et le tunnel.L’étude met pour la première fois en évidence que ce deuxième type d’activités, spécifiques au détroit du Pas de Calais/de Douvres, représente 31% du total des émissions émises dans la zone du détroit.
Le principe de la géothermie est de récupérer l’énergie disponible sous la surface de la terre pour l’utiliser. Plus globalement, ce terme peut concerner la ressource et ses caractéristiques, et les méthodes mises en œuvre pour son exploitation. Dans certains cas, on utilise également l’inertie thermique et le fait que la température du sol subit moins de variation saisonnière que la température de surface.Suite à la crise sanitaire liée au COVID-19, le Plan de relance de l’économie française est une opportunité pour donner une impulsion significative au développement des énergies renouvelables. La mise en place, il y a plus de 10 ans, du Fonds chaleur par l’ADEME a permis à la filière géothermie de ne pas s’éteindre. Face au retard de la géothermie en France, notamment par rapport à ses voisins européens comme la Suisse ou l’Allemagne, la commission géothermie du SER propose, au travers du Fonds chaleur, des actions qui aideront à libérer le plein potentiel de la géothermie dans le mix énergétique renouvelable.