Avec 158 unités en service et 1322 GWh de production totale en 2021, la filière biogaz est en forte croissance dans les Hauts-de-France. L’Observatoire Climat du Cerdd vous dévoile les tout derniers chiffres régionaux sur cette énergie renouvelable : évolution de la production, typologies d’installations, répartition géographique… > Une filière dynamiqueLa filière biogaz en Hauts-de-France est très dynamique : le nombre d’unités en service a été multiplié par 5 entre 2009 et 2021 pour atteindre 158 en 2021. La production est estimée à 1322 GWh, soit une hausse de 158 % entre 2017 et 2021 ! Ces chiffres placent les Hauts-de-France au deuxième rang au niveau national… et illustrent une forte volonté de développement. > L’injection de biométhane sur la première marche du podiumL’injection de biométhane représente à elle seule 55 % de la production de biogaz en région, ce qui en fait à ce jour le premier type de valorisation, devant la cogénération. La communauté d'acteurs régionaux de cette filière témoigne d’ores et déjà d'une croissance soutenue qui se poursuit en 2022 ! > Une fiche biogaz revue et amélioréeMise à jour des données et nouvelle charte graphique : la fiche biogaz de l’Observatoire Climat s’est refait une beauté ! Les contenus ont été repensés et enrichis : définitions, décryptages et zooms départementaux apportent un nouveau regard sur l’évolution de cette énergie renouvelable en région ! >>> Commandez aussi votre version papier !
Découvrez l’édition 2022 du Tour d’Horizon Climat Énergie, publication phare de l’Observatoire Climat Hauts-de-France. Elle présente les dernières données du changement climatique en région et des éléments sur ses origines, en y apportant des repères pédagogiques. Un outil précieux pour agir dans les territoires ! Cette publication se penche dans une première partie sur le constat du changement climatique en région. Une carte met en évidence : - l’évolution des paramètres climatiques en 60 ans : +2°C en moyenne à Lille, +10 cm pour le niveau de la mer à Dunkerque, etc. - la situation actuelle des risques climatiques : 58% des communes exposées à des inondations, submersions marines, ou retrait-gonflement des argiles.Elle met aussi en avant la trajectoire actuelle régionale des émissions de gaz à effet de serre – -11% observés entre 2012 et 2018 – au regard des objectifs du SRADDET : atteindre -40% en 2031 et -75% en 2050. Enfin, elle explicite l’objectif national de la France d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.La deuxième partie de ce document permet de comprendre les origines des émissions de gaz à effet de serre (GES), afin d'identifier les pistes pour réduire notre impact. La consommation d’énergie est responsable de 70% des émissions de GES. Or, la trajectoire des consommations reste stable, et ne prend donc pas encore la voie de la sobriété pour atteindre les objectifs régionaux de -30% en 2031 et -50% en 2050 (par rapport à 2012).Le Tour d’Horizon Climat Énergie détaille également la façon dont se répartissent, par secteur d’activités, les 52,2 Mt éq. CO2 d’émissions directes de GES en 2018, et décrypte, pour chacun de ces secteurs, la provenance des émissions et les principaux leviers d’actions. Enfin, ce chapitre souligne l’importance de prendre en compte la responsabilité globale d’un territoire avec la notion d’empreinte carbone et les données associés : 12 tonnes éq. CO2 par habitant en 2015, avec l’objectif de réduire cette empreinte à 2 tonnes éq. CO2 par habitant en 2050.La dernière partie de cette publication apporte des repères, chiffres clés et ressources sur la façon de réussir les transitions, en détaillant comment atténuer les émissions, les absorber, et diminuer les risques en adaptant son territoire.L'ensemble des infographies de la publication est disponible et téléchargeable dans un kit. N’hésitez pas à les utiliser et à les partager !>>> Commandez aussi votre version papier !
Retrouvez la synthèse des chiffres de production des différentes énergies renouvelables en Hauts-de-France : évolution de la production totale d'EnR de 2010 à 2017, comparaison de la production renouvelable avec le national pour 2017, répartition de la production d'énergie renouvelable et de récupération en 2017 pour chaque source et regroupement selon différents vecteurs énergétiques...La production d'ENR a doublé entre 2010 et 2017, passant de 11 à 21 TWh, ces derniers représentent 10% de notre consommation actuelle d'énergie en région ; le mix énergétique des Hauts-de-France contient 3 fois plus d'énergie éolienne que celui de la France ; le Bois Énergie représente 43% de notre production d'ENR en région, soit l'énergie renouvelable la plus représentée...
Cette publication a été spécialement produite par Météo-France en 2019, au regard des attentes des partenaires de l'Observatoire.Cette carte représente le découpage climatique des Hauts-de-France ainsi que la localisation des stations météorologiques de référence de Météo-France.N'apparaissent sur cette carte que les stations pertinentes où des données sont disponibles au niveau de l'Observatoire Climat des Hauts-de-France (période homogénéisée la plus longue dans la durée, fiabilité des mesures...). Ces stations ne représentent donc pas forcément l'exhaustivité par rapport au catalogue complet de données disponibles à Météo-France.
Ce bilan territorial dresse, en 8 pages, un état des lieux de la réalité du changement climatique dans le département du Pas-de-Calais. Celui-ci a été produit par l'Observatoire Climat des Hauts-de-France, en étroite collaboration avec le Département du Pas-de-Calais qui en est l'un de ses membres fondateurs. Ce feuillet est un précieux outil d'aide à la décision pour les territoires face à l'urgence écologique ! N'hésitez pas à le diffuser et à le partager !Des dynamiques existent dans le territoire, les énergies renouvelables se développent, constituant une véritable alternative aux énergies fossiles. Il est urgent et important de revoir nos modes de production et de consommation. Le Département du Pas-de-Calais est engagé sur le front du climat depuis 2008 notamment via l'adoption de son Agenda 21 qui structure ses actions en faveur du développement durable, ou encore via son Plan Climat Air Énergie qui a été adopté en septembre 2018. Le Département agit en mobilisant 3 leviers principaux : * il travaille à l'exemplarité de la gestion de son patrimoine et du fonctionnement de ses services, * il mobilise ses politiques départementales sur les enjeux climat et développement durable dans une optique d’amélioration continue,* il agit en accompagnant les territoires dans cette transition.Cette édition 2020 porte sur les dernières données disponibles à la date de rédaction. Certains chiffres ont pu être actualisés depuis, n'hésitez pas à consulter la rubrique "Mon Territoire" du site de l'Observatoire Climat. L'une des priorités étant de pouvoir disposer d'un panel le plus large possible de données chiffrées en lien avec le changement climatique à une échelle infra-régionale. Thématiques abordées : * CHANGEMENT CLIMATIQUE UNE RÉALITÉ OBSERVABLE DANS LE PAS-DE-CALAIS (températures moyennes / nombre de jours anormalement chauds / niveau de la mer / phénomènes anormaux) * ET DEMAIN ? (simulation topographique du niveau de la mer actuel à + 1 m / projections à 2100 des paramètres climatiques en Hauts-de-France) * LE DÉPARTEMENT DU PAS-DE-CALAIS VULNÉRABLE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE (exposition des populations aux risques météo-sensibles / aléa inondation) * LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE DANS LE PAS-DE-CALAIS (trajectoire régionale / focus par rapport au national / émissions directes de GES par activité / consommations d'énergie par secteur / émissions liées à la consommation / stockage carbone sols et végétation)* LES DYNAMIQUES D'ACTION CLIMAT DANS LE PAS-DE-CALAIS (énergies renouvelables / dynamiques territoriales - PCAET / des changements d'habitude pour tous / le Pas-de-Calais : un département qui agit pour le climat)
Ce bilan territorial dresse, en 8 pages, un état des lieux de la réalité du changement climatique dans le département du Nord. Celui-ci a été produit par l'Observatoire Climat des Hauts-de-France, en étroite collaboration avec le Département du Nord qui en est l'un de ses membres fondateurs. Ce feuillet est un précieux outil d'aide à la décision pour les territoires face à l'urgence écologique ! N'hésitez pas à le diffuser et à le partager !Des dynamiques existent dans le territoire, les énergies renouvelables se développent, constituant une véritable alternative aux énergies fossiles. Il est urgent et important de revoir nos modes de production et de consommation.Le Département du Nord a ainsi mis en place le 18 novembre 2019 la politique départementale "Nord Durable – pour un avenir écologique et solidaire" qui met au centre de l’action départementale la lutte contre le changement climatique, la préservation des écosystèmes et des ressources, l’économie circulaire pour des territoires durables et résilients, et une collectivité durable par les méthodes de fonctionnement de son administration.Cette édition 2019/2020 porte sur les dernières données disponibles à la date de rédaction. Certains chiffres ont pu être actualisés depuis, n'hésitez pas à consulter la rubrique "Mon Territoire" du site de l'Observatoire Climat. L'une des priorités étant de pouvoir disposer d'un panel le plus large possible de données chiffrées en lien avec le changement climatique à une échelle infra-régionale. Thématiques abordées : * CHANGEMENT CLIMATIQUE UNE RÉALITÉ OBSERVABLE DANS LE NORD (températures moyennes / niveau de la mer) * LE DÉPARTEMENT DU NORD PARMI LES PLUS VULNÉRABLES FACE AU CHANGEMENT CLIMATIQUE (exposition des populations aux risques météo-sensibles / aléa inondation / définition de l'effet de serre) * LES ÉMISSIONS DE GAZ À EFFET DE SERRE DANS LE NORD (émissions directes par activité / focus par rapport au national / consommations d'énergie par secteur / émissions liées à la consommation / sols et biomasse) * ET DEMAIN ? (projections à 2100 des paramètres climatiques en Hauts-de-France / simulation topographique du niveau de la mer actuel à + 1 m)* LES DYNAMIQUES D'ACTION CLIMAT DANS LE NORD (énergies renouvelables / dynamiques territoriales - PCAET / des changements d'habitude pour tous / démarche "Nord Durable")
Le troisième volet du nouveau rapport du Giec fixe le cap à zéro émission nette d'ici à 2050 et met l'accent sur la sobriété comme principal vecteur de réduction des émissions. Ce troisième volet introduit plusieurs nouveaux éléments dans son dernier rapport: le premier est un nouveau chapitre sur les aspects sociaux de l’atténuation, qui offre une analyse «côté demande», c’est-à-dire des facteurs favorables à la consommation et aux émissions de gaz à effet de serre. Ce chapitre du rapport trouve un prolongement dans les chapitres sur les divers secteurs offrant une analyse «côté offre» du changement climatique, c’est-à-dire des facteurs à l’origine des émissions.On y trouve également un chapitre transsectoriel sur les options d’atténuation qui s’offrent à plusieurs secteurs, notamment les techniques d’élimination du dioxyde de carbone. Par ailleurs, un nouveau chapitre sur l’innovation, le développement technique et le transfert de technologies montre qu’un système d’innovation bien pensé à l’échelle nationale et régi par des politiques bien conçues peut contribuer à l’atténuation, à l’adaptation et à la réalisation des objectifs de développement durable, tout en évitant les conséquences indésirables.Télécharger le rapport complet (en anglais)
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié, le 28 février 2022, le deuxième volet de son sixième rapport d'évaluation. Celui-ci aborde les effets du changement climatique sur le bien-être de l'humanité et sur la santé de la planète, mais aussi les moyens de s'y adapter.Le changement climatique dû aux activités humaines provoque en effet des perturbations dangereuses et généralisées dans la nature et affecte la vie de milliards de personnes dans le monde, malgré les efforts déployés pour réduire les risques. Les populations et les écosystèmes les moins aptes à y faire face sont les plus durement touchés, affirment les scientifiques auteurs de ce rapport.L’adaptation au changement climatique peut prendre diverses formes. Ce rapport jette un éclairage nouveau sur le potentiel qu’a la nature de diminuer les risques climatiques, mais aussi d’améliorer la vie des gens.Télécharger le rapport complet (en angais)
Le rapport du Groupe de travail I du GIEC, intitulé Changement climatique 2021 : les éléments scientifiques, est le premier volet du sixième Rapport d’évaluation du GIEC, dont la publication s’achèvera en 2022.Le rapport du Groupe de travail I expose la compréhension physique la plus récente du système climatique et du changement climatique, réunissant les derniers progrès de la science du climat et conjuguant les multiples éléments probants apportés par le paléoclimat, les observations, l’analyse des processus et les simulations à l’échelle mondiale et régionale. Il montre comment et pourquoi le climat change et témoigne d’une meilleure compréhension de l’influence humaine sur un large éventail de caractéristiques climatiques, dont les phénomènes extrêmes. Une plus grande place est donnée aux informations régionales utiles pour évaluer les risques climatiques.Téléchargez : Rapport & résumé pour décideurs (en anglais) Traduction non officielle du résumé pour décideurs (en français) Communiqué de presse officiel (en français)
Le rapport "Renforcer l'atténuation, engager l'adaptation" fait le point sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre de la France et de ses régions et sur la mise en œuvre des politiques et mesures pour les réduire, dans un contexte européen. Dans ce rapport, un regard est porté pour la première fois sur les impacts du réchauffement climatique et les politiques d'adaptation.Les effets des politiques publiques climatiques se manifestent en 2019 par une accentuation de la baisse des émissions au niveau national et dans la plupart des régions. La baisse observée en 2020 est quant à elle principalement attribuable aux mesures liées à la Covid-19. Néanmoins les efforts actuels sont insuffisants pour garantir l’atteinte des objectifs de 2030, et ce d’autant plus dans le contexte de la nouvelle loi européenne sur le climat. Alors que les conditions climatiques sortent des plages de variabilité climatique naturelle, avec des impacts croissants, les efforts d’adaptation doivent être rapidement déployés et intégrés aux politiques climatiques dans leur ensemble.