Mise à jour de l'article le 17 mars 2022
Mise à jour de la donnée le 24 février 2022
Le biogaz est un gaz combustible naturel provenant de la fermentation, en l’absence d’oxygène, de la matière organique. Il peut être épuré en biométhane (par retrait du dioxyde de carbone), qui sera injecté dans le réseau de gaz ou bien être valorisé par combustion pour produire de l'électricité ou de la chaleur ou les deux en cogénération.
Cet indicateur porte sur le nombre d'installations produisant et valorisant du biogaz dans les Hauts-de-France, détaillées par typologies d'installations.
Les informations ne concernent pour le moment que les années 2018 à 2020 (un travail de fiabilisation est actuellement en cours sur les années 2010 à 2017 - elles seront ajoutées dès que possible).
Les installations produisant du biogaz peuvent être classées en 2 catégories : les installations de stockage de déchets non dangereux (ISDND) et les unités de méthanisation.
Dans les ISDND, on capte le biogaz généré par la fermentation spontanée des déchets.
Sur les sites de méthanisation, la réaction de fermentation est contrôlée à l'aide d'un digesteur et grâce à l'ajout de bactéries.
On parle d'unité de méthanisation centralisée pour désigner les installations de grande taille portées par des acteurs privés traitant différents types de déchets. Ces déchets peuvent être "humides", comme pour les boues d'épuration valorisées par les collectivités, ou "secs" : ordures ménagères ou biodéchets pour l'industrie ou les collectivités, lisier et déchets agricoles.
En 2020 les Hauts-de-France comptent 75 installations agricoles qui valorisent le biogaz, 4 centralisées, 7 installations de collectivités, 16 industrielles et 20 ISDND. Le nombre total est en croissance depuis 2010.
fiche Biogaz : nombre d'installations par typologie d'installations
Poids (128,11 ko), Format (VND.MS-EXCEL)
Communale (à l'installation)
nb
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Tous les 2 ans
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