Mise à jour de l'article le 3 août 2022
Mise à jour de la donnée le 10 mars 2022
Les émissions directes de gaz à effet de serre (GES) sont des données très suivies, elles sont indispensables pour analyser et traiter les grands enjeux énergétiques, mais aussi pour répondre à l'atteinte d'objectifs réglementaires européens, nationaux et régionaux.
Le bilan représenté ici est celui des émissions directes de gaz à effet de serre - par type d'énergie, pour la région des Hauts-de-France selon un format de rapportage par secteur PCAET. Il s'agit d'une approche cadastrale c'est-à-dire que l'on considère les émissions produites sur le périmètre d'un territoire par ses différents secteurs d'activités. Les énergies sont regroupées en 9 catégories : Combustibles Minéraux Solides (CMS), Produits pétroliers, Gaz Naturel, Electricité, Chauffage Urbain, Bois-énergie (EnR), Autres énergies renouvelables (EnR), Autres non renouvelables et Déchets.
En Hauts-de-France, 64% des émissions sont dues à la consommation d’énergies.
Les principales énergies émettrices de GES sont les produits pétroliers avec 32% des émissions, et le gaz naturel avec 21%. Les autres énergies représentent, en part des émissions, 5% pour l’électricité, 3% pour les combustibles minéraux solides (CMS), 2% pour les autres énergies non renouvelables, et 1% pour les énergies renouvelables (non électrique) et le bois-énergie.
Au global les émissions énergétiques baissent de 14% entre 2008 et 2018. En détail selon les types d’énergie, les émissions liées à la consommation d’électricité ont baissé de 22%, celles du gaz naturel de 21% et celles des produits pétroliers de 11%.
Cette baisse des GES liées à la consommation d’énergie, peut être en partie expliquée par l’évolution du mix énergétique. En effet la part des consommations des énergies fossiles est passé de 74% à 70% des consommations totales, au profit d’une électrification du mix (passage de 22% à 25%). Cf. l’indicateur sur les consommations d’énergie par type d’énergie.
D’autre part sur les émissions non énergétique (qui représentent 36% des émissions globales de GES), on observe une baisse de 19% entre 2008 à 2018. Ces émissions proviennent majoritairement de l’industrie (57% des émissions non énergétique), et de l’agriculture (32%) ainsi que du secteur du traitement des déchets (6%). Cette baisse est donc très probablement liée à l’amélioration des procédés techniques industriels, du traitement des déchets et des eaux usées, et des pratiques agricoles (élevage et cultures).
fiche Bilan : Emissions directes de GES par type d'énergie
Poids (128,85 ko), Format (VND.MS-EXCEL)
EPCI
kilotonnes équivalent CO2 (Kt éq.CO2)
Descriptif
Modèle
N+3
Tous les 2 ans
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